nouvelle fantastique: le roux-garou

29 novembre 2013

Le Roux-Garou

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Je me réveillai ne me souvenant de rien. Je fermai les yeux et je me mis à réfléchir. Je me retrouvai sur mon canapé devant la télé en regardant un match de foot. Mon tournage de film d'horreur où j'avais joué le loup-garou était terminé. J’étais en congés dans ma maison de campagne. Je me levai et j'allai dans la salle de bain en esquivant le miroir, pour prendre ma douche. Mon corps poilu était plein de sang. Une fois sorti de ma douche, j'allai chercher le téléphone pour appeler ma sœur et pour lui faire part de mon problème. J'en avais profité pour lui glisser deux trois mots sur mes problèmes de drogues. Ma sœur étant déçue de moi elle arrivait chez moi. Arrivant chez moi, elle n'avait pas changé : rousse, grande, poilue, le dos courbé c’était mon portrait craché.

Nous nous enlaçâmes mais son collier me brûla la peau. Etait-t-il en argent ? Ma sœur inquiète me demanda ce qui n’allait pas. Et je lui répondis que cela venait peut-être de ma forte consommation de drogue. Le soir passé, ma sœur rentra chez elle. Le lendemain matin le voisin vint sonner chez moi. Il me donna une poignée de main. Une nouvelle brûlure apparue. Il me demanda ce qu’il n’allait pas. Je lui avais dis exactement la même chose que à ma sœur. Il était venu me raconter le tapage nocturne qu’un soit disant chien avait provoqué. Comme preuve, des poils devant sa maison. Pour en discuter plus franchement je lui proposai un petit café sur mon canapé. Il accepta volontiers. Il se mit assis. Je vis à sa tête, qu’il était embarrassé. Je lui demandai pourquoi il était comme ça. Il me répondit qu’il avait vu des poils roux sur mon canapé, exactement les même qu’il à vu devant sa maison. Le voisin demanda si j’avais un chien. Je lui répondis que je n’avais pas de chien et il me rétorqua en rigolant : « alors tu es un Loup-garou ! » Le lendemain matin, ma sœur m’appela pour commencer une thérapie sur mon problème de drogue. Le mois suivant ma thérapie terminée je retournai chez moi. Quelques jours ont suffis pour me faire craquer. La drogue me manque. Le soir même à mes risques et périls je retournai au bois faire mes petites courses. Je n’avais pas assez d’argent pour acheter tout comme d’habitude. J’achetai donc de la Blanche. Je marchais dans les bois pour rentrer chez moi. Mais, une envie me pris. Je ne pouvais plus attendre je pris la seringue et je me piquai. Quelques minutes suffisent pour ressentir ma transformation. D’un coup j’entendis un bruit de tir. La balle n’était pas passée loin. Second tir. Celui-ci me toucha dans la poitrine et plus rien. Étais-je mort ou bien est-ce que cela n’était que le fruit de mon imagination ?

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