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Les ré-Créations d'Aragon
29 novembre 2013

nouvelle fantastique: Prémonitions

Prémonitions

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  Après une longue année scolaire à l'université de Naples avec mon amie d'enfance, Lydia et Luca, mon meilleur ami pour qui je pense avoir certains sentiments. Je m'apprêtais à passer ma dernière nuit en tant qu'étudiante en internat. Lydia et moi fûmes réveillées soudainement par notre surveillante d'étage qui hurlait notre nom: "MADEMOISELLE ARGENTE LYDIA ET BARINO ELENA, DEBOUT C'EST LES VACANCES!"

  Surprises, nous sursautâmes. Lorsqu’elle nous reprécisa que l'internat fermait ses portes dans moins de trois heures, nous commençâmes à entamer toutes ces corvées qui nous attendaient.

  Une fois les corvées finies, nous fîmes notre valise. Après nous avoir préparées nous partîmes en direction de la gare où Luca nous attendait pour partir. Arrivées dans les Pyrénées nous payâmes un taxi pour rejoindre ma famille dans le petit village où se trouvait notre maison de vacances perdue au milieu de la forêt. Lorsque nous arrivâmes à destination, nous vîmes un joyeux petit village, plutôt chaleureux et une forêt verdoyante mais qui paraissait cependant sombre et mystérieuse. Nous prîmes nos valises et entrâmes dans la maison, toutes les lumières étaient éteintes. J’allumai la lumière et, là, je vis toute ma famille criant en chœur : " BENVENUTI A CASA ". Après nos retrouvailles très émouvantes nous nous dirigeâmes dans le jardin pour manger un bon barbecue préparé par mon père adoré.

  Après s'être bien rempli le ventre, nous nous rendîmes dans notre chambre commune située dans la plus grande pièce de la maison : le grenier. 

  En voyant la beauté, l’espace et la luminosité de cette pièce, nous fûmes agréablement surpris de l’état du grenier pourtant si ancien. Nous nous installâmes paisiblement.

  Le soir venu , au moment du dîner, nous sortîmes enfin du grenier, et afin de nous préparer pour aller à la fête qui marque le début des vacances, nous partîmes chacun dans une pièce différente ; Lydia était dans la salle de bain pour avoir accès au miroir ; Luca , dans la cuisine pour accéder au frigo ; et moi, assise sur mon lit à essayer de faire partir cette impression d’observation.

   Déjà prête depuis un bon quart d’heure, je descendais  enfin,  et mes parents nous annoncèrent qu’ils partaient au restaurant pour la soirée, avec Flavio, mon petit frère âgé de 13 ans. Pendant une heure, Lydia, Luca et moi attendîmes patiemment à la maison, avant de rejoindre les villageois dans la forêt pour commencer la fête.

  C’est en courant à une allure folle que nous partîmes à la fête organisée afin d’échapper à cette sensation étrange. En effet, avant de partir, une coupure d’électricité c’est faite pendant une minute. Lorsque la lumière revint, certains objets avaient disparus.

  Arrivés à la fête, cachée au beau milieu de la forêt, situé  à plus de 25 minutes de marche de chez nous, nous fûmes très heureux de retrouver du monde. Nous fûmes essoufflés, et, en moins de 20 minutes, alors que nos estomacs se remplis de la chaleur de l’alcool, nous commençâmes à nous amuser.

  Totalement ivres, nous commençâmes à marcher. Ne sachant pas où nous allions, nous fûmes a deux doigts de nous perdre. Et pourtant, cela nous était égale, car Lydia, Luca et moi étions ensemble et nous ne faisions que de rire, de tout comme de rien, à raconter des blagues en tout genre. Nous marchâmes pendant un peu moins de 10 minutes, regardant les alentours avec un sourire amusé gravé aux lèvres. Il était très tard et la fraîcheur commençait à ce faire ressentir. N’ayant qu’une légère veste pour recouvrir mes épaules, je croisai les bras en continuant d’avancer pour me réchauffer davantage. Certains bruits animaliers se faisaient entendre, tout  comme les feuilles qui se frottaient entre elles, flottant au vent estival qui marquait  sa présence de cette manière. 

  Tout se passait à merveilles, jusqu’à ce que nous trouvions ce cimetière bien plus étrange que le reste. Un brouillard plutôt important encerclait les tombes disposées dans un alignement parfait, toutes plus anciennes les unes que les autres. Mais alors que nous pensâmes être aux bouts de nos surprises,  nos yeux se posèrent sur des tombes particulières. Trois, exactement. Soit le nombre que nous fûmes à les découvrir. Lydia s’agenouilla sur une des trois tombes, Luca sur une autre, et moi sur la dernière. Nos visages, imprimés à l’encre sur du papier photo étaient posés sur les tombes. En face de moi, je vis ma propre photo. Je levai les yeux, et, apercevant mon nom et prénom gravés sur cette lourde pierre, je fis un bond en arrière, posant ma main froide sur mon cœur, qui, lui, battait à une vitesse incroyable. Incompréhension, peur, doute et stress furent les sentiments qui apparaissaient sur mon visage devenu pâle.

  Nous eûmes à peine le temps de nous remettre de nos émotions que nous crûmes entendre un cri strident, comme si une personne appelait à l’aide, venant du feu de camp, là où était la fête. Nous prîmes nos photos avant de nous diriger vers le feu de camp visible de très loin. Une fois arrivé à l’endroit voulu, les personnes présentent 10 minutes plus tôt, n’y était plus. Seules les flammes aux multiples couleurs continuaient de danser. Un souffle chaud se fit ressentir dans le creux  de ma nuque. Prise de panique, je commença a courir. Mais deux amis, ne comprenant pas le motif de ma fuite, me suivirent sans poser nulle question, effrayés de ce qu’il nous arrivait. Courant dans la terre boueuse, nos pas marquaient notre passage en laissant une trace de semelle. Lydia, étant en escarpins, avait beaucoup de mal a courir au même rythme que Luca et moi-même. Mais, sur le coup de la peur de nous faire attraper nous n’y prêtions pas attention. Tandis que Lydia se fit attraper par la manche de sa veste  Luca et moi continuâmes de courir à la même vitesse. Elle réussit a se débattre et laisser sa veste entre les mains de la chose, humaine peut–être, qui nous poursuivait.

Nous atteignîmes enfin la maison, où mes parents, rentraient depuis longtemps, dormaient paisiblement. Une fois que le dernier franchi la porte, je la claquai de toutes  mes forces, la fermant par la suite à triples tours. Luca déplaça la première armoire qu’il vit, afin de bloquer la porte d’entrée. Lydia fût encore sous le choc et eût de multiples griffures sur un de ses bras, certainement celui qui avait été  attrapé. L’espèce étrange frappait  à la porte, essayant  par tous les moyens d’entrer. Les bruits des coups raisonnaient dans la maison. Le soleil se leva et les bruits de coups s’atténuèrent peu à peu. Au bout de deux minutes, plus aucun bruit ne se faisait entendre. Le calme s’installa. Luca enleva l’armoire et ouvrit la porte très  lentement. La chose c’était comme évaporée. C’était avec la plus grande crainte que nous retournâmes au cimetière visiter  la veille : les tombes avaient disparues, laissant place à des arbres tous plus grands les uns que les autres et embellis de branchage habillés de feuille vertes. Mon cœur se mit à battre très vite. Prise de fatigue, de peur et d’angoisse, je m’évanouie.

« Réveilles – toi ! Eh, Eléna ! On est arrivé !  » me criait Lydia en me secouant. J’ouvris les yeux brusquement, me réveillant en sursaut. Cela n’était donc qu’un mauvais rêve ? Un simple cauchemar ? Je fus vite rassurée, cela n’était pas réel. Et pourtant, le doute revint lorsque je ressortis de ma poche, la même photo que j’avais récupérée sur la tombe. 

Morgane, Capucine, Laurène, Dayan ♥

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Commentaires
M
J'ai adoré votre histoire car on arrive vraiment a imaginer les scènes, l'idée est bien trouvée et vous avez bien réussis a construire les phrases. Votre histoire se lit facilement, et elle est fascinante. Ce récit est réaliste car les personnage sont vêtus a notre époque, on s'identifie facilement a eux. <br /> <br /> <br /> <br /> Vous avez réussis a détailler sans en faire trop, on a de l'intérêt pour votre histoire quant on la lit. J'aime beaucoup le doute que l'on a la fin, sa laisse vraiment penser a deux scénarios : le réaliste quand on apprend que ce n'était qu'un rêve et la découverte de la photo qui donne l'impression du réaliste.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Elsa Naudin
C
Merci
D
beau texte bravo !!!!!!!!!
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