nouvelle fantastique: Le miroir

Le Miroir. 

Aujourd'hui, je suis encore rentré plus tôt, tout le monde m’insultait et me regarder. Dans la classe ce matin j'ai entendu " boue caches-toi tu me fais peur ''. Je me demande ce qu'ils ont contre moi. J'aimerais savoir ce qu'ils ont à me reprocher mais à la maison maman a enlevé tous les miroirs, je ne sais même pas à quoi je ressemble. D'ailleurs, maman n'est jamais là et pour demain je dois lui faire remplir un papier pour aller à la sortie scolaire qui se passe à Versailles. Maman à encore une fois oublié de le remplir je vais devoir le faire à sa place. 

Une fois, je suis allé à la boulangerie mais la boulangère à pousser un cri en me regarde comme si elle avait vu un monstre. C'est peut-être à cause d'avoir joué toute la nuit je devais avoir quelques cernes. Je ne pense pas que je fais peur pour 1m63 et 39 kilos.

J'ai toujours cette impression que quelqu’un est derrière moi, surtout depuis que je suis allé a la boulangerie et que j'ai regardé ce beau gâteau avec cette belle pièce en argent qui a reflété ce monstre derrière moi. Au collège personne ne me parle je suis tout le temps seul, j'ai l'impression qu'ils ont peur de moi, qu'ils n'osent pas s'approcher de moi.

Le jour de la sortie est arrivé. Ce matin j'ai dû me lever tôt pour prendre le bus. Cela fait à peu près 2 heures que l'on roule. Je viens d'arriver à Paris, la prof m’a donné le programme et nous a demandés de ne pas nous éloigner du groupe. On va déjà visiter le musée du Louvre ensuite on ira visiter le jardin de Versailles et la chambre de Louis XIV puis la galerie des glaces.   Je m’avance dans le couloir sombre qui mène à la galerie, je vois déjà la lumière qui passe en dessous de la porte. Je m’avance lentement jusqu’à ce que la prof l’ouvre. Je rentre dans la pièce où je vois de magnifiques dorures ces lustres et toutes ces peintures. Des grands miroirs descendent jusqu'au sol qui se reflète les uns dans les autres.  Tout a coup, je pousse un cri dans la galerie. Ces monstres était là devant moi, reproduisant tous mes gestes, ils étaient tous la à me fixer, ils étaient venus me chercher.

 Quentin Thouvenin, léa Sallerin, Thomas Blanc

Comments

[fabio, léo, anto]

Nous aimons bien le suspense mais nous ne comprenons pas pourquoi la mère fait partie de l'histoire car elle n'est jamais là !